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Les origines du projet
Nouvelle rentrée, nouveaux projets, avec cette première rencontre à travers cet article, l’occasion pour moi de me présenter et de présenter l’Erudite Concept Store, ses valeurs, ses idéaux, son histoire.
L’idée m’est venue alors que j’étais encore en France, je ne me sentais pas à l’aise dans ce métier que pourtant j’aimais. Et puis l’appel de ma première passion est devenu de plus en plus présent jusqu’au jour où j’ai voulu tout quitter, à tel point que c’est devenu évident.
Cependant, il ne s’agissait pas de le faire n’importe comment. Si je veux tout recommencer, si je veux changer de vie, autant le faire à ma façon, en défendant mes convictions. Je dis souvent que ce projet est une extension de moi-même. J’y ai mis tout ce que j’aime et tout ce en quoi je crois.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”14956″ img_size=”large”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]L’idée du concept était et est de faire connaître les jeunes marques françaises. Français parce que je ne peux défendre qu’un projet auquel je crois profondément. Et la mode française est celle qui me parle le plus et à laquelle je me suis toujours intéressé. L’objectif premier de L’Erudite est donc de donner une visibilité aux marques émergentes dont le travail est de plus en plus connu et reconnu en France. La plupart de ces créateurs a également opéré un changement de vie qui reflète une véritable passion. Ils ont choisi cette profession et c’est par pure vocation qu’ils ont pris ce risque. Nous ne pouvons pas choisir de faire un tel revirement sans de vraies convictions.
Que peut-on observer aujourd’hui ?
La “FAST FASHION“, l’industrie de la mode conventionnelle telle que nous la connaissons aujourd’hui, soulève des questions sociales et environnementales. C’est la deuxième industrie la plus polluante au monde après l’industrie pétrolière. Sans parler des questions éthiques du design et de la production. Alors oui, il était temps de revenir à plus de naturel. C’est l’approche des marques aujourd’hui, quelle que soit leur taille.
En réaction à cela, la “SLOW FASHION” (parfois même la “ultra slow-fashion !”), une mode plus réfléchie, se développe. Ce phénomène se développe dans notre vie quotidienne : “slow life”, “slow-writing”, “slow-food”, “slow-food”, “slow-office”, “slow-work” même “slow-blogging” !
Cette tendance appelée mode éthique est aussi appelée mode durable, ce qui veut tout dire. Parce que c’est un concept “gagnant-gagnant” pour le client qui, en achetant de la qualité, consommera mieux et moins. Adieu l’obsolescence programmée de nos vêtements et accessoires. En changeant notre façon de consommer, c’est l’ensemble de l’industrie qui suivra, en intégrant plus d’authenticité.
Une prise de conscience mondiale
De grands groupes ont également ressenti le début de ce changement de mentalité et beaucoup ouvrent des boucles plus responsables. Il suffit de regarder le nombre de mouvements qui se multiplient :
- le standard Normcore (voir les collections de VETEMENTS et son style brut, qui se moque de la mode actuelle avec notamment la réplique sur t-shirt d’un livreur DHL pour qui certains sont prêts à dépenser des centaines de dollars),
- la multiplication des tutos upcycling,
- le mouvement Anti-fashion,
- la boutique Front de Mode, qui promeut des marques engagées et éco-responsables,
- le collectif éthique “Wear it slow“,….
- “ITINERANCE” le projet Atelier Bartavelle,
- le hastag #whomademademyclothes lancé par “Fashion Revolution”.
- l’IFM et Global Fashion Agenda, qui travaillent ensemble pour une mode plus responsable….
Outils d’amélioration
Le rapport “Pulse of the Fashion Industry” a été créé afin d’amener le plus grand nombre d’entreprises possible sur la voie de la transformation écologique et sociale. Le document donne des clés de progrès pour toutes les entreprises en fonction de leur niveau d’avancement sur ces questions avec sept domaines clés de travail. Les entreprises doivent désormais mettre en œuvre la traçabilité de leur chaîne d’approvisionnement, planifier une amélioration en termes de consommation d’eau, d’énergie et de produits chimiques et exiger l’application de normes concernant les conditions de travail. Pour commencer, ils pourront développer un sourcing de matériaux responsables, promouvoir l’amélioration de la rémunération des travailleurs et enfin examiner les opportunités offertes par la révolution numérique et numérique. Aujourd’hui, par exemple, le designer israélien Danit Peleg crée des vêtements avec une imprimante 3D.
Au-delà des considérations éthiques, pourquoi ne pas se tourner vers des marques innovantes qui limitent les intermédiaires et entrent directement en contact avec les producteurs de matières premières ? A force de consommer dans les mêmes magasins, nous nous retrouvons tous avec les mêmes pièces dans notre vestiaire, qui sont de plus en plus des copies des modèles phares des défilés des grandes marques.
Il ne s’agit pas de tout changer du jour au lendemain, mais de s’intéresser à ce que l’on achète, de penser à la façon dont on consomme. Petit à petit, les choses vont changer naturellement. Une autre mode réinventée est possible, une mode à “visage humain”.
Est-ce qu’un revirement est en cours ? Espérons qu’il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle tendance de la mode.
BIENVENUE A LA FASHION REVOLUTION!
À propos de cela : https://www.arte.tv/fr/videos/071479-000-A/revolte-dans-la-mode/[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]