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Savez-vous en quoi consiste l’UPCYCLING ? Ou comment réconcilier mode et écologie
« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme »
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Chaque année 442 millions de vêtements finissent à la poubelle. Le surcyclage, ou upcycling, permet de “récupérer des matériaux- ou des produits dont on n’a plus l’usage. Puis de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure”. On recycle donc « par le haut ». En opposition au recyclage qui ne fait que redonner vie à un vieux produit.
Ainsi, en plus des bénéfices écologiques de la réutilisation, le surcyclage donne l’occasion de créer des objets uniques.
Alors que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes (sur ce point : https://lerudite.com/fr/2019/09/25/mode-de-consommation-une-prise-de-conscience-necessaire/), de plus en plus d’initiatives permettent de donner une seconde vie à des pièces destinées à être jetées. Pour éviter ce gaspillage de masse, les marques ont décidé de transformer ces « déchets » en pièces de meilleure qualité.
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Thimothée Chamalet dans une tenue vintage signée Prada
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La mode peut-elle se réconcilier avec l’écologie ?
Trash to Trend est une plateforme qui fait la promotion de l’upcycling et de la revalorisation des matériaux dans la filière textile. Son objectif est d’inciter les designers à travailler en même temps avec les fabricants, les marques et les consommateurs.
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Aujourd’hui a d’ailleurs eu lieu le dernier défilé de Marine Serre. LA chef de file des créateurs qui ont compris l’avenir de la mode. Ils en deviennent des acteurs responsables.
La jeune créatrice s’est fait connaître du grand public avec sa collection Futur Wear, partiellement upcyclée. Cette collection lui a d’ailleurs valu le prix LVMH des jeunes créateurs en 2017.
Selon elle, être designer aujourd’hui c’est savoir produire autrement. «Pourquoi aller acheter du tissu en Chine ou en Italie, inventer des imprimés qu’il faudra changer l’année d’après, alors qu’il existe tant de tissus à réutiliser ?» Marine Serre y trouve un grand avantage : « Personne ne pourra copier nos pièces ». On dit d’ailleurs d’elle qu’«elle hybride autant qu’elle confectionne»
De nombreuses marques ont depuis réfléchi à leur mode de production. Nombreuses sont celles qui ont depuis sorti des collections recyclées.
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C’est aussi un moyen de se démarquer comme le souligne Lucie Grand Mourcel, créatrice de Maison Mourcel « Aujourd’hui, ce qu’on peut acheter en magasin est de plus en plus uniformisé. Je pense que l’upcycling a un bel avenir. Les gens ont de plus en plus envie de se démarquer. »
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Même l’art s’y met :
Jeremy Edward se sert dans les encombrants que nous jetons et transforme ces meubles en oeuvres d’art.
Photo : Marcel Wanders et sa chaise pétillante. Pétillante car faite à partir de PET (Polyéthylène Téréphtalate) 100 % recyclé.
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Il est donc logique que les grandes écoles de mode aient intégré le recyclage dans leur programme d’études. Elle façonnent ainsi les esprits qui dirigeront l’industrie de demain. Les étudiants ont accès à des tissus et matériaux issus des chutes des grandes maisons, auxquels ils n’auraient pas pu avoir accès autrement. C’est dans cette démarche que Sarah Burton a récemment offert des tissus inutilisés issus des archives d’Alexander McQueen à des étudiants de l’université de Westminster et de l’école Central Saint Martins.
« J’ai eu énormément de chance, car quand j’ai commencé à travailler pour la maison McQueen, Lee m’a aidée à trouver mes tissus pour ma collection de fin d’année », a déclaré Sarah Burton dans un communiqué. « C’est une tâche encore plus difficile aujourd’hui, à l’heure où nous avons pris conscience que nos précieuses ressources devaient être utilisées intelligemment ».
Dans les faits, rien n’a été jeté depuis son arrivée à la maison McQueen.
Le projet consiste donc à distribuer d’énormes quantités de tissus. Des matières ainsi accumulées sur 10 ou 15 ans de la maison. Cette disponibilité de matières s’explique en grande partie par les commandes excessives auprès des usines de tissus, une pratique courante au sein de l’industrie.
Le but est ici de développer l’économie circulaire responsable dans cette industrie. Espérons que d’autre maisons suivent.
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Quand on sait qu’en France 68% de notre garde-robe reste dans nos placards toute l’année, on n’hésite plus à trier. Et on fait de la place dans nos placards. N’hésitez pas à chercher le centre de recyclage le plus proche de chez vous.
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Notre proposition l’Erudite Concept Store :
C’est exactement dans cet esprit qu’HACTER a été créé. Pour proposer des articles modernes à partir d’accessoires, de matières stockées depuis des décennies et tombées dans l’oubli, de chutes de production… Les collections sont donc très limitées. Elles varient en fonction de ce qu’HACTER chine au fil des saisons.
Pour garantir la technicité et le savoir-faire nécessaires à un produit de qualité, la marque a confié la production de ses produits à des partenaires portugais. Toutes les usines avec lesquelles elle travaille sont des entreprises familiales depuis plusieurs générations. Elles garantissent le respect de la qualité, de la précision, des relations.
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